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V.I.T.R.I.O.L
Visita
interiorem terrae rectificando invenies operae lapidem
Descends
au plus profond de toi-même et trouve le noyau insécable, sur lequel tu pourras bâtir une autre personnalité, un homme nouveau.
Un peu
tortueux dans le sexuel les transmutateurs métalliques.
De l’auto-machination
au premier abord. D’abord faut quand même être assez souple pour se profonder soi-même, avec pas mal d’envergure
aussi.
Ensuite,
dénicher du noyau sécable c’est déjà pas à la portée du lambda moyennement instruit. Si en plus il faut qu’il
soit insécable. Je plaide non coupable, votre honneur !
Maintenant
si on entre dans l’aphorisme métaphorique on peut supputer, en extrapolant dans le rigolo. Vous voyez ce que je veux
dire, bande de petits lubriques !
Pouvoir
bâtir une autre personnalité. En lisant bien ce pourrait être du self-clonage. Pourquoi pas ?
On n’est
jamais si bien servi que par soi-même, comme disait Onan pas si barbare que ça.
Du coup,
il devient un peu obsolète le mano-sex-machina !
Ejacula
jacta est !
ALEXANDRA DAVID-NEEL
Comme
dirait Jean d’Ormesson : « Une putain de meuf, la pétasse !»
Simplement, quand on lui demandait de décliner son nom :
Louise Eugénie Alexandrine Marie David-Néel, excusez du peu !
Ensuite franco belge, pas rien non plus.
Occupations : orientaliste, tibétologue,
chanteuse d'opéra, journaliste, écrivaine et exploratrice. Dur de pointer au chômage avec ces qualifs.
Connaissances : Max Stirner, Michel Bakounine des rigolos de la tendresse sociale. Frédéric Mistral et Jules Massenet, du culturel
cimiesque. Swami Asuri Kapila (Cesar Della Rosa)un spécialiste du poirier positionné,
un tranquille bénéfique. Pour citer les plus variés.
Parcours :
Traversée des deux guerres mondiales. Fallait leur survivre.
Re
départ chez les sinisés à 69 balais, à l’âge ou tout le monde jardine ou tricote dans l’attente de finir son parcours.
Première
nana à fracturer la porte de Lhassa, la cité interdite. De l’incroyable
inédit !
Avec
tout ça, Wonder Woman peut retourner à l’école et jouer à la poupée Barbie
avec Superman.
A
cent et un ans, elle demande le renouvellement de son passeport. Bon là, elle a un peu présumé. Mais bon l’intention
était toujours là.
Finalement,
elle se crashe à 101 ans et à Digne. Quel bel endroit pour terminer un parcours extra pas vraiment ordinaire. Beaucoup de
dignité la demoiselle de Samten-Dzong (forteresse de la méditation).
ALBERT LONDRES
Si
vous devez dresser des louanges à quelqu’un, vous avez le nom.
S’il
pouvait voir et lire les ceux qui se prétendent journalistes à l’heure actuelle. Sans aucune hésitation, j’en
suis sûr, il prolongerait son contrat sous terre.
Si
on peut dire qu’un journaliste doit observer et rapporter ce qu’il voit avec plus ou moins de talent, on peut
alors dire que le Bébert était dans les normes. Même carrément dans les normes.
Il
a sillonné tous les endroits qu’il fallait sillonner. Il a critiqué tout ce qui était critiquable. Sans a priori ni
aucune crainte de ne pas être dans les directives de ceux qui le payait. D’ailleurs, il fut viré du Petit Journal par
Clémenceau pour avoir écrit, rapporté, ce qu’il se disait de déplaisant en Italie sur le Jojo à képi étoilé.
Un
vrai Don Quichotte sans les moulins à vent. Il a abordé et dénoncé tous les sujets et pays où il y avait de l’inhumanité.
L’Union Soviétique, la Chine, l’Inde, l’Afrique et son esclavage létal, la Serbie etc. Puis il s’est penché sur la Guyane et son bagne barbaresque de Cayenne Plage, les hôpitaux psychiatriques et leurs règles
de fou dictées par des soi-disant sains d’esprit. Même les forçats du Tour de France –des étapes longues de plusieurs
jour sans EPO mais avec du carburant vinicole- il a côtoyé. Il a franchi la première
guerre mondiale et n’est pas arrivé à la seconde. Un bien ?
Il
découvre un scandale lors d’un voyage en Chine. Une affaire de drogue, armes et autres jouets lucratifs pour adultes
belligérants. Son retour avec un beau dossier bien ficelé disparait avec lui dans l’incendie du bateau qui le portait
vers Paris. Les deux autres personnes qui avaient le double dudit dossier, brûlant comme le navire mortel, se sont évidemment
crashé en avion quelque peu de temps après.
Moi
perso, je ne suis pas tatillon, mais bon !
Il
faudrait que Colombo, Sherlock, Miss Marple, Poirot et autres fureteurs diplômés se mettent sérieusement au boulot.
ALAIN COLAS
En
voilà un qui mérite qu’on le recherche. Disparu en mer sans laisser aucune trace. Non mais de qui se moque-t-on ? On retrouve ni son youyou, ni lui. Du n’importe quoi ! Pas si grand que
ça l’étang océanique. Il ne savait pas nager, le Colas ? Quand on veut traverser en solitaire de l’eau tumultueuse,
on apprend à brasser avant.
Toujours
est-il qu’après avoir fait des recherches assez pointues. Je l’ai retrouvé, le capitaine du Manureva. A San Diego,
il se terre. Évidemment comme c’est un gros malin et qu’il est affuté il a trouvé l’astuce qui tue les plus
grands limiers. Un S à son nom il a ôté. Maintenant il se nomme… tenez-vous au bastingage, Cola comme le Coca. Astucieux
et machiavélique, non ?
Donc,
forcément tout le monde cherche un Colas et lui, tranquille comme baptiste il se fait appeler Cola. De l’épais en matière
de camouflage. En plus maintenant il fait des guitares. Impossible à recouper l’ex océanien. La preuve, taper Cola Alain
dans Google, aucun navigateur n’apparait. Du cimenté, je vous dis.
A
sa décharge, on peut comprendre son changement de way of life. Fils d’un faïencier. Fallait pas trop faire de vagues à la maison, sinon on risquait le naufrage vaissellier. Ensuite quand il a commencé
à pédaler sur les mers, c’est avec Tabarly. L’Eric, même pas les dauphins il les faisait sourire, c’est
dire.
Ensuite,
il fait du roulis en solitaire avec un steamer à voiles, le Club Méditerranée, qu’il construit pour revendre à Tapie
après usure. Lequel, le rebaptise Phocéa pour conjurer le sort.
Et
the last but last, hélas ! Il ressort des cartons son Manureva, sans lequel
on n’aurait pas eu à supporter la goualante du pauvre Chamfort. Faut dire que ce n’était pas très malin pour un
renard de la flotte.
Son pédalo à voile était submersible. De l’inconscient, non ? C’est
comme si un dauphin, une otarie ou une baleine était submersible. Coulable pour les non érudits maritimes, cela signifie !
Tout
ça nous montre que tout ceci n’est que de l’à-peu-près, sans vraiment de bases solides.
Allez
faire un tour à San Diégo, vous verrez !
CHRISTOPHE COLOMB
Un marinier des océans qui vécut 55 balais. Il décolla de Gênes avec plaisir et se
crasha à Valladolid sans gêne ni plaisir. L’histoire ne dit pas s’il assista au Procès.
Le plus célèbre et le moins efficace des explorateurs à voile. En cherchant le grand
Khan, il passa pour un grand con.
Après avoir gonflé Isabelle l’aragonaise, il obtint le visa de départ pour les
Indes. Eratosthène ayant déclaré la terre globulaire, il voulut faire le malin et passer direct par l’atlantique. Il
avait le Cap de Bonne Espérance en horreur, un truc génétique.
A 40 ans il enfourche la Santa Maria qu’il drive personnellement,
avec la Pinta et la
Nina qu’ils confient aux chauffeurs maritimes les Pinzon Brothers, Alonso et Vicente. Gréé pour découvrir le Japon, il convole sur les flots océaniens.
Pour anecdoter dans l’important, il faut savoir que le 16 septembre 1492, le
tiercé naval emprunte la mer des Sargasses. Pour être un peu sargastique, il se trouve qu’à la même date et 449 ans
plus tard naissait le petit Max Arnaud-Bianchimani. J’ai des papiers officiels attestatoires, si doute vous soulevez.
Toutefois, si l’importance de ce fait historique coïncidal ne vous scie pas le cul, c’est à désespérer !
Pour la découverte de l’Amérique on ne dira rien sur les Vikings et sur Vespucci
pour ne pas lui faire de l’ombre. Force est de reconnaitre qu’il y a des similitudes avec les sœurs Tatin
au niveau de la méprise historique.
Voulant aller au Japon en passant par les Indes, il découvrit Cuba et autres affiliés
du continent. Le hic, c’est que dans sa tête il débarquait chez les asiates. Soit sa boussole biologique avait des ratées,
soit il avait des a priori pour les nems, les sushis et autres mets à base de
riz fait à la Cantonade.
Toujours est-il qu’il se retrouva dans une confusion navale des plus cocasses.
En janvier 93, après s’être gavé au niveau richesses empruntées le convoi décide de rentrer à la maison. Marre des indiens
asiatiques et vive le duty-free ! Sa générosité étant immense, il offrit le voyage transat à quelques heureux privilégiés
autochtones qui ne demandaient que ça. Voir l’Europe cela faisait des siècles qu’ils espéraient. Merci les prix
discount !
Après
que l’un des frangins, Alonso, se perde dans les longueurs océanes et que Vicente se fourvoie en vue des Baléares, Christophe
débarque au Portugal et se prend le râteau de sa vie.
L’Alonso
avait bénéficié des courants porteurs et avait déjà apponté dans les eaux du Tage. Gros jeannot comme devant le Cricri. La
découverte fut attribuée à Alonso, plus rapide dans le sprint final, par le roi Jean II du Portugal. Lequel était vraiment portugais car ses parents étaient Alphonse
et Isabelle du Portugal. Plus porto que ça, tu ne peux. Bien et mal acquis, il
cumula. L’explorateur adjoint Alonso Pinzon fut syphilisé létalement un mois plus tard.
Comme
quoi, gai comme un pinzon ne veut rien dire !
A
son deuxième voyage en 93, toujours à la recherche du Grand Khan, Colomb qui a sa carte Torquemadienne commence à faire connaitre
sa vraie nature aux autochtones et commence la colonisation sauvage. L’exploitation très bon marché qui rapporte et
l’épuration ethnique et religieuse était en marche. Plus tard le KKK a pris le relais.
JACQUES CARTIER
Il
était une fois une contrée non polluée, nichée dans le haut des Amériques, peuplée par des gens très simples et qui ne demandaient
rien à personne. Ils s’auto-suffisaient. Il y avait bien sûr quelques problèmes de territoires, mais ils lavaient leurs
linges ethniques en famille.
En
respectant tout ce que leur terre leur apportait. C’était ce qu’on appelait, chez lez gens civilisés : des sauvages Cher Monsieur, voire des cannibales. Rendez-vous compte, lorsqu’ils
se battaient contre des gens qui essayaient de venir chasser sur leurs territoires, ils les tuaient en les massacrant. Pour
se nourrir et se vêtir, ils tuaient des animaux. Le comble c’est qu’ils avaient plusieurs dieux. Celui de la terre,
de la forêt, de l’eau et d’autres aussi incongrus. Non mais !
Ce
n’est pas chez nous disaient certaines têtes nobiliaires pensantes que l’on commettrait de telles atrocités. Dieu
nous guide et Dieu à ses raisons. En plus il est unique, donc pas de problème
de contradiction. Nous sommes par conséquent des gens civilisés et les autres ne sont que des sauvages cruels dotés d’analphabétisme.
Ainsi soit-il ! Les batailles sanglantes qui abreuvent nos sillons et ceux de nos voisins sont commises avec la foi.
Donc, légitimes. Le sabre oui, mais avec le goupillon.
C’est
sous ce postulat que Jacques Cartier partit conquérir au nom de la croix et la
bannière des terres incultes, théologiquement parlant. Une consigne lui avait été ordonnée. On te paye le voyage, mais ne
revient pas les mains vides. Sans oublier bien entendu de faire la pub pour le Saint-Siège.
Le
Jacquot aux origines inconnues, mis à part le fait avéré qu’il soit de source Malouine, ne présente pas tellement d’intérêt,
à part qu’il y ait un pont qui porte son nom à Montréal. Lequel est utile car il permet aux gens de traverser le St
Laurent sans se mouiller les mollets.
Il
pollua tout ce qu’il y avait d’humain dans la périphérie. Algonquins, hurons et autres affiliés comme les Micmacs
se sont retrouvés avec tous les maux de la vraie civilisation. La fourberie, les amibes vénériens et la chrétienté qui ne
s’use jamais même si l’on s’en sert. Ils ont aussi dévisonné,
déloutré et autres éliminations à fourrure qui tient chaud aux miches et même ailleurs. Heureusement, les dieux non répertoriés
dans la bible n’étaient pas tombés sur la tête. Le Cartier de la banlieue bretonne est revenu bredouille de la chasse
aux trésors. Il s’est fait niqué sur la valeur des butins aurifères et autres minéraux valant leur pesant d’écu.
Ceci, par un malin, mais pas malouin, issu des terres plus jamais vierges enneigées. Donnacona il s’appelait. Détail :
il avait fait la dernière partie de son éducation chez les Jésuites semble-t-il, ça aide pour l’enculerie. Les civilisés
à la fleur de Lys déjà très affutés au niveau de l’esprit a-priorique, surnommaient ces gens de l’autre monde
mais nouveau, des andouilles. Dans les siècles à venir ils ont toujours trouvé des sobriquets pour les ceusses qui n’avaient
pas l’air comme eux. Mais je vous assure qu’il n’y a rien de xénophobe dans tout ça ! Donc après s’être
fait fourgué des trucs sans aucune valeur marchande, le hauturier un peu roturier sur les bords, les bâbords et les tribords
finit sa carrière avec un grand floc… et sans le hisser.
LOUIS ANTOINE DE BOUGAINVILLE
Certains habitent à demeure au Panthéon et ma foi, on peut le déplorer et même contester
certains squatters privilégiés, mais il y a pire. Par exemple celui dont je vais vous narrer le parcours.
Ce qu’on ne peut lui contester c’est sa faculté à ne pas s’être emmerdé
avec la déontologie humaniste. Il est passé du XVème au XVIème et s’est prosterné, contre avantages, aux pieds du Corse
rugissant. Tout en traversant la Terreur qui ne l’a pas terrorisé, il a été reconnu non coupable.
Il a voyagé, c’est incontestable, around the world la preuve est qu’il
en a ramené le Bougainvillier des îles paradisiaques, c’est son jardinier
qui l’a choisi et baptisé. C’était la moindre des choses, vu qu’on lui avait payé une croisière gratos dans
les Iles. Il se sentait redevable le jardinier maritime.
Là
où il a montré sa vraie nature c’est à la bataille des Saintes contre les anglais qui voulaient boutaient tout ce qui
n’était pas à tendance made in britishland. Assez facile à reconnaître : tous ceux qui ne prenaient pas leur five
o’oclock tea étaient aussitôt encartés et déclarés inaptes à faire partie de l’Empire de George le 3ème dit le
prématuré.
Ce
jour là dans les eaux Antillaises, les ships english se querellaient à coup de
canon avec les navires français. Les circonstances devenant favorables aux matelots de His Majesty, le pauvre De Grasse, le
grand patron de la flottille appela au secours Louis Antoine par SMS (Sémaphore Maritime Sécurisé). Que fit notre navigateur ?
Il se la joua solitaire. Il fit fi et mit toutes voiles dehors. Mais dans le sens opposé à tout corps étrangers risquant de
le plonger en position d’interrompre sa carrière si bien commencée. Rodney, the big boss of the float démâta et décima
à coups de boulets triomphants. Plus tard pour justifier sa couardise patriote perso et devant les tribunaux il prétexta que
la ligne de son SMS était en dérangement. Il fut donc relaxé. Les relations ça
aide.
Il
s’est quand même baladé pendant 82 ans avant de s’incruster au Panthéon. Comme quoi !
MARCO POLO
L’homme
qui, s’il avait exploré les alentours de l’Espagne, Sergio Leone aurait fait des westerns paëlla.
Ce
n’est pas rien d’avoir servi d’une façon andante de la pâte
digestible al dente, à l’époque où personne ne songeait à se faire un bon plat de spaghettis.
Etonnant
mais réel. Pas le moindre vermisseau enfariné depuis la création de l’œsophage. Un truc insensé quand on y pense.
Il
a fallu qu’un Gênois qui se faisait chier dans son quartier Gênois prenne
des vacances pour voir les pagodes en réel et bingo on a eu de la pâte pas vraiment gênoise. Chinoise d’accord, mais
bon c’était meilleur que le rutabaga de l’époque. Il est vrai que la pâte chinoise est assez, comment dire…
assez nouilles pour ne pas être vulgaire et respectueux des rois de la baguette culinaire.
D’aucuns
disent que c’est une légende car Apicius un romain gastronome, oui cela existait, bouffait des lasagnes au p’tit
dèj’ et ceci 1500 ans avant JH, le belge suisse.
Bon
laissons à Marco ce qui pourrait appartenir à Polo.
Vu
qu’à part de faire des aller et retour en Chine et de s’acoquiner avec Kubilaï
Khan, le petit-fils de Gengis, il n’y a pas vraiment de quoi faire un film, sauf si on bosse à Hollywood.
On va clore le chapitre d’un qui aurait mieux fait d’aller chez les grecs
on aurait manger de la moussaka un peu plus tôt.
Mais bon ceci est affaire de goût. Donc ne discutons pas !
PHILEAS FOGG
Comme
quoi les paris forment les voyages. Sous prétexte de faire voir qu’il était un petit malin le Phileas, qui n’avait
de foggy que son patronyme et son lieu de résidence, fit le pari de traverser le globe dans toute sa quadrature. En 80 jours,
nuits incluses.
Ce
qu’on peut retenir c’est que c’était un enfoiré de première classe, le richissime Sir.
Je
sais, vous allez me polémiquer là-dessus, mais bon j’assume. Son majordome, appelé dans la langue Elisabéthaine, Butler. Pour info un silent butler est un ramasse-miettes, vous apercevez quand même la
considération. De fait, le factotum sans grade du flegmatique Foggy s’appelait James
Forster et se fit virer pour un truc, il est vrai assez innommable et inexcusable.
Il
avait osé lui porter de l’eau à barbe à la température tenez vous bien, j’avoue que j’ai du mal à l’écrire.
Bon je me lance, de l’eau chauffée à 84 degré Fahrenheit, au lieu de 86. Je sais vous aller me dire que c’est
du n’importe quoi, surtout pour un majordome, butler de surcroît.
D’autant
plus que s’il lui aurait porté de l’eau à 28,89 degré Celsius, eh bè, le
londonien nanti n’y aurait vu que du feu ! Pas très futé le serviteur. Un peu foggy, lui !
Mais
cela servi à faire entrer en scène le fameux Passepartout. Lequel était français
et faisait chauffer son eau de barbe en Celsius. Un malinous.
L’histoire
s’en porta mieux car le Phileas n’était pas vraiment un rigolo diplômé. Supportable quand c’est le grand
David Niven qui endosse son costard. Tandis que le petit frenchie il a du répondant
et a fait l’histoire être agréable, sauf quand c’est Jackie Chan qui le parodie.
Voilà
tout ce qu’il y avait à dire d’important sur ces personnages Verniens.
Il
a gagné son pari, mais cela on s’en fout comme du tour du monde de Tabarly.
ST EXUPERY
Antoine Marie Jean-Baptiste Roger de, de ses prénoms. Z’avez le choix pour le
héler.
Sinon vous faites comme ses intimes, tous
les francophones lecteurs branchés à tendance germanopratine qui ne l’ont pas vraiment lu, Saint-ex, ou Sintex pour
faciliter l’orthographe.
Au niveau voyage, il n’a pas lésiné. A peu près tout ce qui ce faisait dans
l’aléatoire mortel. Dans le non-terrestre bien sûr, plus fastoche pour monter aux cieux.
Au niveau préparation cela n’a pas été évident. Famille à particule, papa qui
arrête de respirer assez tôt. Ecrasé par un train qui devait être caché par un autre, il fût. On peut donc comprendre le moyen
de locomotion préféré du futur Petit Prince.
Un cursus normal. Enfance partagé entre
deux châteaux, une maman qui assure. Quatre frères et sœurs. Nul ou à peu près dans ses études. Il tente le maritime
car le terrestre n’est pas son truc, mais il n’y accède pas. Trop compliqué pour un cancre…? Il se dandine
vers le dernier moyen de locomotion qui en est à sa phase balbutiement et qui n’est pas vraiment compliqué si on aime
le kamikaze way of life… Sans diplôme, une seule ouverture : il devient facteur aéronaval. Un métier qui vient
de se créer et qui accepte pratiquement n’importe qui avec trois règles majeures IN, CON et SCIENCE. L’important
était d’avoir une assez bonne vue et de savoir tirer sur un manche. La connaissance des rues n’était pas indispensable.
Un peu, noblesse oblige, vichyssiste sur les bords. Il passe un peu de temps chez
les ricains pendant la guerre, histoire de voir venir sans se blesser et d’écrire une BD. Puis de retour chez les combattants,
il fait des tentatives de guerrier de l’air. Il est considéré comme un pas très bon pilote. Arrêt de sa carrière en
Corse comme reporter photo militaire. Il meurt pour la France
en allant glaner des infos sur pellicule à quelques encablures de la victoire finale.
Pour plus d’info,
voir Consuelo ou ses ayants-droits.
VASCO DE GAMA
L’odeur du large me fait penser au Sieur Vasco de Gama,
un fan d’Ulysse. Celui qui a découvert le continent de la vache sacrée
pour en faire des Colonies de vacances lucratives pour ses amis portugais. Les futées de hautes futaies hispaniques. L’autochtone
Hindoustan à l’époque était accueillant et ne belligérait pas. Il avait d’autres vaches à ne pas fouetter. De
ce fait et après une petite croisière assez longuette, douze mois, il amerrit dans la rade du Bengale, tous feux éteints.
Calicut, le bourg maritime s’appelait, mais on le débaptisa immédiatement au bout de quelques siècles du nom plus simple
de Kozhikode. L’indien à tendance brahmane aime le simplifié difficile.
Vu que les arabes étaient déjà sur place, on ne peut pas
vraiment dire qu’il a étrenné les Indes. Mais bon, vu que je n’ai rien de perso contre lui, nous allons faire
comme si.
En fait, il a ouvert la porte à tous les prétendants à l’extension
pacifique sans aucune arrière-pensée lucrative. Vous pensez, il n’y avait que du coprah et du poivre dans la région.
Comment voulez-vous faire fortune avec des trucs à la con comme ça ! On n’est pas là pour faire les épiciers du
coin. Il y avait bien les demoiselles locales, qu’on appelait les épices girls… Je ne sais pas !
Pour clore le chapitre De Gama tous tissus confondus, il
fut bombardé vice-amiral des Indes 20 ans plus tard et en mourut assez rapidement. Les vices sont assez pernicieux. Il en
récolta sa trombine sur des billets de banques, ainsi qu’un pont, un club de foot et une rue parisienne éponymes. Vraiment
pas de quoi se faire chier à voyager dans l’aléatoire périlleux.
TINTIN
Tintin
est né, disons à l’âge de 18 ans en 1929 et s’est arrêté de reporter en 1983.
72
ans. Bel âge pour un chercheur d’emmerdes autour de la planète et même au-dessus. Milou est mort itou en 83. En calculant
dans l’approximatif : né à 2 ans il a cessé d’aboyer à 56 ans. En prenant l’équivalence humano-canin
cela lui donne 392 années de chien. Très bel âge pour un clébard qui a remué sa queue dans tous les coins de rue du globe
et même astrale.
En
soulignant que pour un septuagénaire même voyageur, porter des pantalons golfés
ne fait pas très sérieux. Quant à un chien toujours frétiller de la queue à son âge, c’est beau. Respect !
Je
ne parlerai pas de l’âge des Haddock, Castafiore, Dupond-Dupont et Tournesol pour ne pas affoler leur descendance, en
cas de viager.
Ceci
étant dit il faut avouer que le célébrissime hip-houpéteur à tenu la une sans jamais fatiguer. Chapeau ! Si on se réfère
aux nombres d’albums vendus autour de la planète qu’il a bien connu, ce sont des exploits bien exploités.
Un
petit hic cependant, il n’a jamais eu de Sélénite comme fan. Peut-être un problème de traduction et de distribution !
PIERRE PILLIERE DE TANOUARN
Un
grand voyageur devant l’éternel et autres contemporains non-croyants.
Au
départ un peu handicapé pour choisir son prénom. Son parrain avait décidé de ne pas prendre de risques sur les reproches ultérieurs
qu’aurait pu lui faire le baptisé forcé.
En
vrac il l’a bombardé de tout ce qui lui est passé par la tête.
Pierre,
Marie (là il s’est dit que si jamais il chavirait dans le féminisme, il aurait du répondant), Alain, Lucien, Louis et
Eugène. Abondance prénominale n’a jamais nuit à personne.
Après
avoir jeté son « de » nobiliaire aux urticacées, il se jette – oui là ça répète, mais il faut savoir que le
Tanouarn jette un max, c’est atavique. Déjà son ancêtre, qui avait franchi l’atlantique pour bouté les anglais hors de chez les utes, avait jeté,
eh oui déjà, l’ancre dans la baie de Manhattan- , le Pierrot se jette donc à
corps perdu dans l’écriture intello. Il fait des trucs ésotériques dans l’Almanach Vermot. Puis se rejette après
avoir jeté un œil sur les avantages, je n’invente pas c’est un jeteur pro, dans le reportage tous frais payés
afin de voyager gratos. Le Tanouarn, Pillière de surcroît est rusé. Une espèce de Passepartout. Il a tout exploré qui puisse
s’explorer. Sauf le Lac de Carcès il paraitrait, mais pas de source sûre.
Toujours
est-il qu’il fallait rendre hommage à ce voyageur célébrissime qui reste tapi dans l’ombre. Aux dernières nouvelles
il préparerait un raid amical sans boussole mais avec son épouse, la très célèbre Bourguignonne Québécoise Monique Pilliere
de Tanouarn, l’état-civil est intraitable. Ils affronteront de biais , une contrée on ne peut plus hostile du sud-ouest
français, la Dordogne. Sera-ce l’ultime escapade
?
Qui
dort, dogne ne veut rien dire mais bon, ça lui fera plaisir !
UN INCONNU
Personnellement
je connais… non pardon, je ne connais pas un inconnu, forcément, qui a voyagé au bout de la nuit et du jour. Un vrai
globe-galopeur. Il n’y aucune ile, aucun pays, aucune surface terrestre ou aquatique, habités ou non, qu’il n’ait
visité.
Vous
allez me dire : Si tu ne le connais pas, comment le sais-tu ?
Très
bonne question.
Primo :
Est-on obligé de tout connaitre ?
Secundo :
Peut-on parler de ce que l’on ne connait pas ?
Tertio :
Doit-on parler de ce que l’on ne connait pas ?
Une
seule réponse à cette foule de questions pertinentes : Je fais ce que je veux car c’est moi qui tiens la plume.
Enfin le clavier dans ce cas précis.
Vous
me croyez ou vous ne me croyez pas c’est votre problème, d’accord ?
C’est
gentil de m’avoir lu, mais j’ai du boulot. Désolé !
Quand
même j’aurais bien voulu le connaître cet inconnu. Il doit avoir des trucs intéressants à dire.
Dommage !
Commis par Bianchimani.
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